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samedi 8 septembre 2007

Les stars du rock sont deux fois plus susceptibles de mourir jeunes



Vivre vite et mourir jeune semblent être les deux composantes majeures de la tradition rock'n'roll. C'est, sans surprise, ce que révèle une étude menée par l'université John Moores de Liverpool, publiée mardi dans la revue Journal of Epidemology and Community Health. Après avoir scruté un échantillon de stars du rock et de la pop américaine et britannique, cette étude conclut que ces artistes sont deux fois plus susceptibles de mourir plus jeunes que leurs contemporains.

L'étude a analysé 1064 stars du rock, de la pop, du rap, du R&B, de l'électro et de la new-age, classées dans le « Top 1000 de tous les temps », publié en l'an 2000. Les scientifiques ont comparé l'âge de la mort de chaque artiste avec celui des personnes, américaines et britanniques, de même milieu, de même sexe et de même origine ethnique.

Selon Mark Bellis, qui a dirigé l'étude, les stéréotypes liés au rock'n'roll sont bien fondés, s'agissant de l'usage des drogues ou de la consommation massive d'alcool. Ainsi, entre deux et 25 années après l'accès à la célébrité, le risque de mortalité est de deux à trois fois supérieur à celui de la population générale correspondante (milieu, âge, sexe, nationalité et ethnie).

Au total, 100 des stars étudiées sont mortes prématurément (7,3% des hommes et 9,6% des femmes). Parmi elles, Elvis Presley, Jim Morrison, Kurt Cobain, Janis Joplin ou encore Jimi Hendrix. L'âge moyen du décès se situant à 42 ans pour les stars américaines et à 35 ans pour les stars européennes.

L'étude révèle également que les addictions au long cours à l'alcool et aux drogues dures sont responsables d'un décès prématuré sur quatre. Ce sont d'autre part les premières années de succès qui sont les plus dangereuses : les artistes anglo-américains sont trois fois plus susceptibles de décéder durant cette période que l'individu moyen de référence.

Une lueur d'espoir existe, selon le Dr Francis Keany, expert en addictologie à l'Institut de psychiatrie au King's College de Londres, pour qui ce taux de mortalité prématurée devrait baisser dans les années à venir. « Les gens sont beaucoup mieux éduqués sur les méfaits de l'alcool et des drogues que par le passé », estime-t-il. « Il y a 30 ans de cela, on pouvait citer des dizaines de personnes dans l'industrie musicale qui vivaient de façon hédoniste. De nos jours, ils sont bien moins nombreux ».

1 commentaires :

Anonyme a dit…

Rien de tel qu'un bon vin rouge ! C'est 100% naturel et bon pour la santé ! A la tienne, K'S ! Et bon week-end.

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